L’arthrose procède exactement des mêmes processus. La médecine sépare toutes les pathologies les unes des autres, or nous retrouvons dans beaucoup de pathologies les mêmes origines et les mêmes conséquences sur l’organisme.

Telle qu’elle est définie par l’Académie de Médecine, l’arthrose ne fait pas mal. Pourtant la plupart des médecins expliquent quotidiennement à leurs patients qu’ils souffrent à cause de leur arthrose ! Pourquoi une telle contradiction ? L’arthrose est définie officiellement comme une pathologie consistant d’une part en une usure du cartilage articulaire entrainant une diminution de son épaisseur par le phénomène physique universel d’usure mécanique et, d’autre part, en une restructuration du calcium de l’os, ce dernier venant se concentrer autour de l’articulation, conduisant vers une soudure naturelle de cette dernière.

Or, ces deux phénomènes sont indolores : le cartilage n’est pas pourvu de nerf sensitif et la restructuration calcique de l’os est heureusement indolore, sinon nous souffririons tous en permanence. Il est très difficile au médecin, qui est censé tout savoir, de rester sans explication devant le désarroi de son patient arthrosique. Méconnaissant les phénomènes de détérioration du tissu graisseux et les conséquences douloureuses qu’entraîne cette détérioration, il se réfugie dans une explication hasardeuse, contradictoire et anti-scientifique mais logique pour le commun des mortels.


De même, lorsque nous éprouvons des raideurs, nous pensons que c’est l’arthrose qui enraidit notre corps. Le médecin interrogé confirme le plus souvent cette cause. Pourtant, sous anesthésie au curare, qui paralyse les muscles, on peut faire faire, à presque tout le monde, y compris aux arthrosiques, le grand écart ! Ce n’est pas très recommandé car le réveil risque d’être épique ! Nos raideurs ne viennent donc pas de nos articulations. Sauf dans le stade final de l’arthrose où l’articulation se soude naturellement elle conserve sa souplesse même chez la personne âgée. En réalité, ce que nous ressentons ce sont les contractures musculaires provoquées par la présence des mauvaises graisses. Notre cerveau est un peu simpliste dans cette histoire : lorsqu’il reçoit un message d’un organe tendineux de Golgi l’informant d’une contracture musculaire, et si le message est important, il décide, à juste titre, de déclencher une douleur pour prévenir l’individu qu’il y a un problème. Au lieu d’envoyer la douleur dans la zone de la contracture, c’est à dire dans le corps du muscle, il l’envoie dans la zone d’où provient le message, c’est à dire dans le tendon du muscle contracturé, là où se trouvent les organes de Golgi. Les tendons se situant presque toujours près d’une de nos articulations, nous sommes persuadés que c’est l’articulation qui souffre. Si l’articulation souffre, nous pensons à tort que c’est bien elle qui est la cause de notre raideur. La nature aurait-t-elle fait une boulette en programmant une réponse qui n’est pas explicite pour l’individu qui la reçoit ? Les mauvaises graisses qui déclenchent les phénomènes douloureux sont la conséquence de l’industrialisation de l’agroalimentaire et de l’abondance alimentaire (dans le monde occidental). Dans les phénomènes de mal de dos et d’arthrose, la seule boulette qu’a pu commettre la nature est de ne pas avoir prévu le monde moderne. Sur notre planète, les humains qui ne sont pas encore trop contaminés par le monde « moderne » ne souffrent pas de détérioration de leurs graisses, n’ont pas mal au dos et n’ont pas d’ arthrose. Heureusement, car ils n’auraient pas les moyens de se payer une prothèse. La nature est bien faite !A la lumière de ces informations, nous pouvons avancer l’hypothèse que la détérioration de nos cellules graisseuses, provoquée par une alimentation mal assimilée, constitue le premier degré de l’arthrose. L’arthrose n’est pas la conséquence de nos efforts physiques ou de notre surpoids, mais de notre malbouffe !

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