Ahhhh le mal de dos !
Toue le monde en parle, tout le monde a un avis.
Qu’en est-il réellement ?
Explorons.
Les origines du mal de dos
Contrairement à ce que tout le monde, y compris le monde médical, croit dur comme fer, aucune étude scientifique n’a pu, à ce jour, démontrer le moindre lien entre la surcharge pondérale, les efforts, les surmenages physiques et le mal de dos.
Alors que les efforts au travail, grâce aux progrès techniques et à la mécanisation, diminuent, la plainte en matière de mal de dos augmente régulièrement.
De même, le cartable de l’écolier s’allège progressivement d’année en année et la plainte des enfants au sujet du mal de dos, augmente.a
Les 7 organes qui interagissent dans le mal de dos
Il faut donc chercher ailleurs l’origine de l’augmentation de fréquence du mal de dos dans toutes les catégories sociales. Pour commencer notre recherche, analysons les connaissances anatomiques et physiologiques connues et incontestables : pour déclencher un mal de dos, il faut l’intervention de 7 organes :
l’hypoderme et la cellule graisseuse : l’hypoderme est la couche la plus profonde de notre peau. Il est constitué essentiellement de nos réserves graisseuses. A cause d’une alimentation mal assimilée, la cellule graisseuse devient dure et adhérente.
le fascia : c’est l’enveloppe de chacun de nos organes. C’est une très fine membrane translucide extrêmement résistante douée d’activité motrice. C’est lui qui, grâce à sa motilité, fait circuler les cellules graisseuses dans notre organisme. Le fascia est souvent appelé aponévrose.
le corpuscule de Pacini : c’est la terminaison d’un nerf, situé dans l’hypoderme, au milieu des graisses, qui est sensible aux variations de la pression mécanique autour de lui. Lorsque les cellules graisseuses qui l’entourent sont dures et adhérentes, elles exercent une pression sur le corpuscule de Pacini. Celui-ci, à partir d’un certain seuil de pression, donne l’alerte.
la moelle épinière : le corpuscule de Pacini comprimé informe la moelle épinière de cet état de pression. La moelle épinière répond par un ordre de contraction aux muscles de la zone qui se plaint. C’est le principe de précaution par excellence : il y a une alerte, on bloque la zone. C’est l’apparition de la contracture musculaire.
le muscle : dans ce processus, il est aux ordres. La moelle épinière lui ordonne de se contracter. En bon petit soldat, il se contracte. La boucle de la contracture est en place. Mais cette boucle est périphérique et indolore.
les organes tendineux de Golgi : ce sont des nerfs situés dans les tendons des muscles contracturés, ils informent, à partir d’un certain seuil de tension, la moelle épinière de cette contracture. La moelle épinière transmet ce message vers le cervelet et le cerveau.
le cerveau : en fonction des messages qu’ils reçoit des organes tendineux de Golgi, il décide de déclencher la douleur. Il la déclenche dans la zone d’où proviennent les messages, c’est à dire, non pas dans la zone de contracture, mais dans le tendon du muscle contracturé qui l’a informé.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur l’article « anatomie et mal de dos ».
La cause récurrente
Le seul élément commun dans la vie de toutes les personnes se plaignant du mal de dos, que ce soit des adultes, des personnes âgées ou des enfants, que ce soit des porteurs de charges lourdes ou des ronds-de-cuir, est l’ alimentation. La qualité de l’alimentation a commencé à se détériorer au sortir de la Seconde Guerre Mondiale lorsque l’industrialisation de l’agroalimentaire s’impose et l’agriculture aux pesticides se généralise.
Les spécialistes du mal de dos que sont les rhumatologues et les orthopédistes ne s’intéressent pas au paramètre alimentaire car il ne figure pas dans leur domaine d’études, de recherches et d’investigations. Les nutritionnistes de leur côtés ne s’intéressent pas au mal de dos pour les mêmes raisons.
Le triptyque : émotion, mouvement, alimentation
La prévention est le parent pauvre de la santé.
Emotion réprimée, stress
Manque de mouvement et mobilité
Alimentation.
Comment apparaît le mal de dos
Dans un premier temps, la mauvaise alimentation détériore la qualité de notre tissu graisseux entraînant, grâce à une boucle nerveuse l’apparition de la contracture musculaire. Ensuite, la contracture musculaire déclenche, à partir d’un certain seuil d’intensité, la douleur.
Nos graisses durcies par notre mauvaise alimentation exerce une pression mécanique sur les corpuscules de Pacini. Ceux-ci, à partir d’un certain seuil, transmettent des messages sensitifs vers la moelle épinière pour l’informer de cet état de pression trop important. Notre moelle épinière analyse ces messages et, si ils sont importants, elle répond par un ordre de contraction aux muscles de la zone d’où proviennent les messages. Les graisses adhérentes restent, par définition sur place et exercent une pression permanente sur les corpuscules de Pacini, qui… etc.etc : la boucle de la contracture est en place !
La boucle de la contracture musculaire est une boucle infernale : lorsqu’elle est en place, elle s’entretient d’elle-même. Elle est réalimentée en permanence par la présence des graisses adhérentes. De plus, la contracture musculaire participe à la dureté de la zone et à la pression sur les corpuscules de Pacini. La boucle de la contracture est amplifiée par la contracture elle-même ! Nous ne pouvons intervenir que sur un seul organe : les cellules graisseuses. Voila pourquoi le massage à type de palper-rouler profond manuel est le traitement par excellence du mal de dos.
En libérant les adhérences graisseuses, il permet de diminuer, voire supprimer, l’activité de la boucle de la contracture. Le palper-rouler profond manuel n’est pas qu’un acte de confort. C’est une thérapeutique à part entière.
Au début d’une séance de massage, nous possédons un certain nombre d’adhérences graisseuses, responsables de la contracture musculaire et de la douleur qu’elle provoque.
À la fin de la séance, nous en avons moins. C’est une technique de massage (la seule à notre connaissance) qui permet une modification biologique.
Et la douleur, ça vient d'où ?
Les organes tendineux de Golgi adressent à notre moelle épinière un message sensitif lorsque le muscle, dans lesquels ils se trouvent, atteint un niveau important de contracture. Notre moelle épinière analyse le message et s’il est important elle le transmet vers le cervelet et le cerveau. Le cerveau analyse à son tour le message et décide de déclencher ou non la douleur. La douleur est proportionnelle au message que le cerveau reçoit. C’est une alerte qui nous avertit qu’il y a un problème. La douleur n’est pas une ennemie, c’est une alliée qui nous veut du bien. Grâce à la douleur, nous économisons la zone contracturée.Sauf lorsque la douleur est vraiment insupportable, il est inefficace de la combattre de front. Le cerveau s’adapte à notre comportement. Si nous prenons un antalgique, il hausse son message douloureux et nous devons augmenter la dose du médicament, etc. Ce processus de déclenchement de la douleur se constate dans le mal de dos, mais aussi dans toutes les pathologies douloureuses de l’appareil locomoteur. Toutes les tendinites et toutes les douleurs qui ne sont pas organiques sont la conséquence de la contracture musculaire provoquée par la détérioration des graisses locales. La médecine a pour habitude de cloisonner les pathologies. Le mal de dos, l’arthrose et la tendinite sont considérés par l’Académie de Médecine comme des pathologies indépendantes les unes des autres alors qu’elles procèdent toutes du même processus de détérioration du tissu graisseux. Dans la mesure où les médicaments antalgiques ne sont pas une solution à long terme, nous devons nous intéresser à ce qui se passe en amont de la douleur. Pour diminuer efficacement son intensité, nous devons diminuer l’intensité de la contracture musculaire. Le palper-rouler profond manuel est tout indiqué car il entrave l’activité de la boucle de la contracture.