Activité et mouvement
Le mouvement stimule l’activité des fascias. Pratiquons quotidiennement une activité physique continue en choisissant de marcher à vive allure plutôt que de prendre le métro, de faire du vélo plutôt que de la voiture, de monter des escaliers plutôt que l’ascenseur, etc. Il est préférable que nous adoptions le goût du mouvement dans notre vie quotidienne plutôt que nous nous épuisions une seule fois par semaine à pratiquer un sport. Ne craignons pas le « faux mouvement » car il n’existe pas. Nous ne pouvons effectuer que les mouvements que nous permettent le jeu de nos articulations. Le « faux mouvement » correspond à la révélation de la présence des mauvaises graisses. Il est donc favorable même s’il est désagréable, car il nous pousse à trouver une solution et nous oblige à épargner la zone fragile. Nos raideurs ne sont pas articulaires. Ce sont nos muscles contracturés qui nous empêchent d’aller au bout de notre mouvement. Il nous est donc profitables d’étirer tous nos muscles avant l’exercice, de manière douce et progressive. Cet étirement ne prend toute sa valeur qu’après une bonne amélioration de la qualité de nos graisses. Tant que beaucoup de mauvaises graisses subsistent, l’étirement aggrave la contracture, voire provoque la douleur, puis la crampe. Tous les conseils d’activité physique sont destinés aux personnes en bonne santé, c’est à dire celles qui ont réussi à se libérer de leurs mauvaises graisses ou commencé à s’en débarasser de façon notable. Il est totalement illusoire de vouloir régler ses problèmes de santé par l’activité physique. Dans la plupart des cas, lorsque nous sommes porteurs de mauvaises graisses et que nous pratiquons un sport, nous rajoutons de la pression mécanique sur nos terminaisons nerveuses cutanées. Nous aggravons les problèmes. Lorsque nous avons beaucoup de mauvaises graisses, nous n’aimons pas bouger, nous devenons sédentaires car notre organisme nous fait payer cher nos efforts physiques. La sédentarité ne se choisit presque jamais, elle s’impose. En revanche, après quelques mois (ou quelques années pour les plus atteints) de bonne pratique alimentaire, notre organisme nous demande de bouger et l’activité redevient un plaisir. Le mouvement nous permet alors d’entretenir et de stimuler l’activité de nos fascias et la mobilisation de nos graisses, sources de bonne santé.